"Une fin d’automne au grand vent ou 2 jours de fin novembre en stage avec Stéphane Alfonsi. Un décoiffage à la façon des "The Cure"....

Tous à l’abordage ! L’accueil réservé est chaleureux comme le soleil qui va nous baigner ces quelques heures. D’emblée, nous voilà plongés tout de go dans les capitales de Giovanni Francesco Cresci … gravées sur du bois. Nous comprenons que Stéphane veut nous emporter vers notre liberté … toute personnelle et souvent inachevée ou non aboutie. Un périple surprenant. Il nous embarque dans son pays de traits qui vibrent et nous emmène vers le champ des possibles en nous apprenant comment faire vivre les traits. De la technique nous est livrée au bout de plumes empruntées. Un apprentissage des épaisseurs du trait, des changements de direction, des équilibres entre les formes et les blancs. Nous sommes au pays des torsions, des doublements et des appuis. Nous ne nous doutons pas de l’excursion du lendemain après une trop courte nuit pour ma part. La consigne est de tasser les capitales et de les dynamiser par un trait de gestuelle qui va sublimer l’énergie de la lettre. Quelques heures plus tard encore, nous apercevons au loin les minuscules qui, elles, se devront d’être rigoureusement tracées dans le respect de l’ancien. Enfin, dernier exercice, le mariage entre les capitales transformées et minuscules traditionnelles. La seconde journée touche déjà à sa fin. Il nous faut alors revenir sur terre avec une belle palette de denses découvertes et un beau partage dans notre besace.

Anne Colmant

Trois jours de pure découverte pour explorer à travers des jeux graphiques les textures tramées et les décliner avec rythme et puissance grâce à une variété d'outils et de motifs.
Les photographies de détails naturels nous inviteront à l’observation. En réponse, l’épaisseur du trait, les ligatures, les blancs et les noirs, la rapidité du geste, le support, l’outil et son maintien seront autant de facteurs dans l’aspect des rendus recherchés.
Un stage riche de recherche avec une artiste très attendue !
Emmanuel SPAETH

C’est dans cette aventure que nous a entraîné Bruno Gigarel pendant ces 2 jours. Passer d’un pinceau de 1 cm à un de 20 cm de large, d’une feuille A3 au sol sans limite, c’était à la fois magique et hors norme. C’est fou comme la brosse se tord pour arriver aux traits fins, comme les pivots deviennent possibles grâce au long manche et pourtant ce n’est pas si simple que cela. Ecrire à l’eau sur le sol est rassurant ; cela sèche et s’efface. C’est excellent pour s’entraîner, s’exercer. Puis chacun s’est essayé au Blanc d’Espagne sur les vitres du local pour terminer par une déclinaison, au départ du mot « NOIR », sur les dalles du parvis. Les calligraphes ne sont pas passés incognito. D’ailleurs si vous passez par la Marlagne, peut-être verrez-vous encore la trace de nos exploits.
Merci Bruno de nous avoir lancé dans cette Folie des Grandeurs.

Agnès Rectem

Un alphabet connu au choix : onciale, antiqua, rustica et même chancelière… c’est normal pour de la calligraphie. Des spalters de 15-20 cm, des manches de brosse, du blanc d’Espagne, cela l’est déjà moins. Passer de lettre de 5 cm à 80 cm de haut… c’est tout un programme ! Ecrire sur fenêtres et parvis, voilà le résultat bien visible de ce W-E de stage.

Marc Niederhauser nous a fait travailler dans la continuité du stage du mois de juin sur l'encadrement dans le style de Maredret.

Le style de Maredret est directement inspiré des compositions du XIVème siècle. De vastes hampes ornées dans lesquelles sont enchâssées des lettrines, encadrent une partie centrale composée d'un texte et parfois une enluminure.

Marc nous a proposé quatre modèles inspirés des pages de la lettre pastorale "Patriotisme et Endurance" De S. E. Le Cardinal Mercier.

Certains participants s'en sont tenus exclusivement au modèle et d'autres ont laissé leur inspiration les guider pour de très belles réalisations.

Encore un bon week-end ensoleillé et enluminé.

Merci Marc!

Dire que les murs de Rome et de Pompéi n’ont plus de secrets pour nous serait bien exagéré.

Mais nous serons bientôt les pros du graffiti : soutien électoral ou insultes romaines. Voilà notre éducation bien mise à mal ! Bien que … L’écriture de la rustica ou de la cursive romaine, le pinceau ou la vulgaire gravure par grattage, le jeu du qui « peut plus » et les petits clins d’œil complices … un programme de semaine bien dense avec des résultats étonnants et une pédagogie remarquable.

Isabelle V.

Pour la troisième année consécutive, débutants et passionnés de calligraphie se sont donnés rendez-vous à Libramont.

Cette semaine d’immersion dans la calligraphie latine a mêlé apprentissage d’alphabets historiques, créativité, pliages et reliures de carnets. Une production agréable et valorisante pour chacun.

Les échanges avec d’autres ateliers d’arts plastiques et les concerts donnés par les professeurs de musique et leurs stagiaires ont réjoui notre curiosité.

Cinquantième été de l’AKDT ! Un anniversaire qui se décline à travers trois expositions qui se tiennent au Centre Culturel de Libramont, à l’Orangerie à Bastogne et au Palais abbatial de Saint-Hubert.

Isabelle V.

Quelle belle découverte que ces caractères cyrilliques!
Trois jours d'apprentissage des formes historiques et de leur évolution. Un sens du tracé peu courant pour notre culture latine, mais combien intéressant pour réaliser lentement, le mot n'est pas trop fort, un alphabet issu du glagolithique et du grec.
Nous nous sommes ensuite attaqué au travail de l'enseigne. Plongeon au coeur de la composition de la lettre avec différents outils. Que de superbes réalisations sur nos tables!
Pour terminer, à partir des modèles des affiches de propagande russe et, sous la guidance de Laurent Rébéna, nous nous sommes essayés à réaliser notre propre mise en page.
Encore un stage riche en recherches, en réalisations et qui va nous ouvrir un monde de possibilités pour toujours mieux évoluer!

Merci Laurent!

Geneviève

Au départ de l'antica, chacune de nous a pu développer une écriture qui lui est personnelle. Des essais au crayon en passant par la plume pointue, la plume 3 mm, l'abaisse-langue, les petits morceaux de carton et même le pinceau de peintre en bâtiment, Laurent Rébéna a guidé tous nos traits. De la transformation de la lettre à la concrétisation d'une mise en page, nous nous sommes étonnées de notre progression. Nul doute que nos vacances vont s'articuler autour de nos recherches pour être prêtes pour le second week-end de Métamorphoses, en décembre.

Merci Laurent!

Geneviève

Avec patience, Laurent Rébéna nous a appris à former nos lettres avec le pinceau. Pas si facile que cela ! Avec application, nous nous avons tenté de nous approprier le pivot.

De l'alphabet aux mots, des textes aux lettres superposées et du tracé sur papier aux traits sur vitre, nous avons engrangé des conseils pour refaire des exercices, encore et encore ...

Parions qu'il nous faudra encore quelques heures d'apprentissage avant d'acquérir la maîtrise de l'instrument.

Merci Laurent!

Geneviève

Marc Nierderhauser nous a emmené sur les traces des bénédictines "enlumineuses" de l'abbaye de Maredret. Nous avons pu réaliser deux signets inspirés des modèles de cette abbaye.

De la copie de la lettrine en passant par la pose de la feuille d'or, la mise en couleurs avec des pigments naturels et les rehauts de blanc de titane, nous avons passé un superbe week-end.
L'apprentissage de ce style bien particulier se poursuivra lors du stage du mois de septembre. Il reste des places.

Geneviève